JdP 21 01 10
Les premiers jeux dits de la poésie de l’année se sont déroulés pour certains de manière assez inattendue.
Ce jeudi soir 21 janvier, pensant écouter Charles Juliet, deux personnes se sont présentées à la bibliothèque du 2ème arrondissement. En réalité c’est une mise en page confondante dans un magazine qui les a induits en erreur mais en rien semble-t-il, Chris et Martine n’ont regretté leur soirée.
Pourtant le premier auteur présenté n’avait rien à voir avec Juliet. Il s’agissait de David Christoffel, auteur-compositeur d’opéras parlés que je remercie encore pour le CD qu’il m’avait adressé et grâce auquel nous avons pu écouter des extraits de son œuvre et de ses interviews. Cela nous a amené à discuter longuement sur la question de la forme poétique et sur la place de l’artiste, du poète dans la société…
Ensuite, j’ai lu D’entente avec oui de Jacques Roman, que j’ai découvert grâce à Claire d’Aurélie (Ed. Paupières de terre ). Jacques Roman dit de son travail qu’il tente de “rendre compte de l’indicible et de l’inaudible, ce ‘chaos parfait’ d’où vient le monde, où toutes les formes n’ont pas encore surgi”, ( Le Courrier du 19 juillet).
Les termes indicible et inaudible ont vivement fait réagir Anne-Lise Blanchard mais nous n’avons pas engagé la conversation là-dessus. Peut-être reviendrons-nous sur la question.
Parmi les livres posés sur la table, Anne-Lise a repéré une revue qu’elle connaît bien, la revue ficelle dont elle a voulu nous parler. Elle a également lu le début de Sentinelles de l’immobile de Solirenne, n° 94 de cette même revue éditée par l’Atelier Rougier.
Pour celles et ceux qui auraient envie de prolonger la discussion ou de participer mais qui ne peuvent pas à cause de l’éloignement, des grèves, des grippes, des contrôles routiers, des agendas surbookés… , n’hésitez pas à laisser des commentaires, échanger etc.
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ANNOnCES
> Les prochains jeux dits de la poésie auront lieu le 18 février