JdP 19.11.2009

JdP 19 11 09



Tout d’abord merci à celles et ceux qui sont venus, ont discuté, participé, bref… merci à vous grâce à qui la poésie est devenue le Monde [                                              ] un laps de temps durant [                                              ]

La soirée s’est structurée avec les différents participants et leur désir de discuter, leur envie de lire/projeter… des textes.

La magnifique nébuleuse qu’est la poésie contemporaine s’est mise en ébullition grâce à Sarah Pellerin-Ott (danseuse), Bernard Deglet (auteur), Jean-Baptiste Cabaud (auteur, éditeur et interprète au sein du groupe Saint Octobre), Lorraine Pobel (poète et organisatrice des soirées poésie du Carré 30 à Lyon), iz neR (poète, plasticien) et sa sœur Fabienne, Raphaël Sarfati (auteur, illustrateur de bandes dessinées), Yohann Puiselvert (sérigraphe). Chacun est venu avec ses interrogations, ses lacunes, ses pratiques d’écriture, de création, ses textes ou ses cinépoèmes.
Nous avons inventé un mot : clapsus (lapsus créé avec le clavier de l’ordinateur) et avons entre autre parlé de Jérôme Mauche, Jean-Louis Bergère, Kat Onoma, Rodolphe Burger…
Pour ma part, j’ai présenté Pierre Tilman (merci pour sa photo ci-dessus) puis j’ai lu un extrait du texte Les jumelles de Pierre Alferi.

A ce jour, que le public présent ait une pratique ou non de l’écriture, les échanges ont été hardis et fructueux. Tout le monde s’est montré curieux de ce que les uns et les autres apportaient.

Il me semble que ce soir là nous avons renoué avec l’étymologie du mot poésie, (action de faire).
Pour moi, l’action de faire se compose de moments mis bout à bout.
Aussi lorsqu’un auteur en arrive au moment d’écrire, ce moment a été précédé d’autres moments où le poète fait, crée sans en avoir l’air, rien qu’en étant là, parmi les gens ou décalé parmi les gens mais présent.
Ce moment là, que je nomme l’être en vie, est particulièrement précieux car il est cette respiration, ce temps suspendu, “non rentable”, qui permet à l’air et l’énergie de circuler avant d’être à nouveau dans l’action. Précieux donc ce moment de l’être en vie dans la mesure où le lien aux autres se fait trop souvent dans la précipitation quand il ne passe pas de plus en plus par le virtuel.



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